Bidjar est une petite ville au coeur du Kurdistan iranien, située à un peu plus de 200 km de Hamadan. La production qui porte ce nom s’étend à plusieurs villages des environs dont on ne fait que très rarement la distinction, même à ce jour.
Bien que les tapis noués sur une trame de laine présentent un aspect de souplesse, les Bidjar sont particulièrement rigides de structure. Cette structure est due au travail du tisserand qui, après chaque rangée de nœuds, s’applique à frapper longuement d’un lourd peigne de métal la rangée qu’il vient de terminer.
Un des dessins les plus curieux qui fut produit dans la région de Bidjar est sans nul doute le “Triclinium” qui présente quatre tapis réunis en une seule pièce: le kelleghi, le mian farsh et deux kénaré. Ces termes désignent respectivement: un couloir large, un tapis principal et deux couloirs étroits. C’était généralement la disposition classique dans les salles de réceptions. Le Triclinium (malheureuse transposition d’un terme de l’antiquité désignant un siège entourant les trois côtés d’une table.) proposait la solution pratique offrant aux invités une vue d'ensemble de l'assistance.


Bidjar est une petite ville au cœur du Kurdistan iranien, située à un peu plus de 200 km de Hamadan. La production qui porte ce nom s’étend à plusieurs villages des environs dont on ne fait que très rarement la distinction, même à ce jour.
Bien que les tapis noués sur une trame de laine présentent un aspect de souplesse, les Bidjar sont particulièrement rigides de structure. Cette structure est due au travail du tisserand qui, après chaque rangée de nœuds, s’applique à frapper longuement d’un lourd peigne de métal la rangée qu’il vient de terminer.