Moghol

ref: 12938

>25000 EUR

170 x 255 cm
5' 6⁹/₁₀" x 8' 4²/₅"
chaîne et trame: soie
velours: laine pashmina
Inde
circa 1750

 

Les couleurs des photos peuvent dévier de la réalité. Les fourchettes de prix ainsi que les mesures indiqué sur le site, sont indicatif et non contraignant. Il est possible que des tapis qui sont encore en ligne, ne sont plus disponible à la galerie.

Ce tapis Mogol d´une très grande finesse date du 18e siècle. Il a été noué en laine pashmina, une laine d´une extrême délicatesse qui n´est pas sans rappeler la douceur de la soie. Son dessin ´mille-fleur´ sans médaillon apparente le tapis à celui qui se trouve au Musée du Textile de Washington.

En Inde les manufactures de tapis connurent un essor sans égal sous Akbar Shah (1560-1605), grand admirateur de l’art persan, protecteur des artisans et mécène inspiré.

Tout comme Shah Abbas, son homologue persan qu’il tenait en estime, Akbar Shah va porter une attention toute particulière au nouage de tapis.

Soucieux de créer des manufactures impériales capables d’égaler les somptueuses réalisations des Safavides de Perse, il fera venir bon nombre d’artisans établis à Ispahan. Ainsi furent établies les bases d’un art du tapis qui fera la fierté des souverains moghols et qui contribuera à leur grandeur.

Les fils de chaîne de ce tapis sont en soie. Les fils de la trame sont teints en bleu, ce qui indique qu’il s’agit d’une production datant du 18e siècle. Les noeuds sont en lain pashmina, une laine d’aspect soyeux et d’une finesse extrême qui est également utilisée pour tisser les plus belles qualités de châles du Cachemire.



Dans son ouvrage intitulé Flowers Underfoot, publié en 1997 à New York à l’occasion d’une exposition au Metropolitan Museum of Art, Daniel Walker énumère les différents groupes (d’après dessin)  de tapis moghols. Il cite, tout comme E. Herrmann le faisait en 1988 un groupe ne comportant que deux pièces :

-   le tapis du Washington Textile Museum (ancienne collection Mc   

    Mullan

-   l’exemplaire publié par E. Herrmann dans Seltene    Orientteppiche,   

    vol X (n°4 pp 14-15), 1988



Cet exemplaire est sans nul doute un troisième tapis appartenant à ce groupe très restreint.

 

VOUS POUVEZ AUSSI AIMER