Kilim Mazanderan

ref: 22989

5000 - 10000 EUR

388 x 405 cm
12' 8⁴/₅" x 13' 3²/₅"
chaîne et trame: laine
Iran, province du Mazandaran

Les couleurs des photos peuvent dévier de la réalité. Les fourchettes de prix ainsi que les mesures indiqué sur le site, sont indicatif et non contraignant. Il est possible que des tapis qui sont encore en ligne, ne sont plus disponible à la galerie.

La province iranienne du Mazandaran se trouve entre le mont Elbourz et la Mer Caspienne.

Principales agglomérations sont Sari ( capitale de la province), Amol, Babol, Behshahr et Qa’em Shahr qui donnent respectivement leur nom à des régions comportant des milliers de villages et hameaux.

Behshahr et le district de Hezar-jerib sont les principaux centres de tissage. Mais jusqu’à la fin du 20ème siècle on pouvait trouver des métiers à tisser dans presque chaque habitation.

Aujourd’hui on trouve surtout deux sortes de kilims:

Do-la: (deux couches) est un kilim plié en deux et dont les pans sont tenus ensemble par une couture. Il s’agit ou bien de tissus de couleur naturelle blanche, ou bien de kilims dont le motif est composé de rectangles blancs et noirs. Le do-la est généralement utilisé comme protection pour les tapis noués ou comme couverture.

Do-ru: (double face) est un kilim qui s’emploie des deux côtés. Parfois le motif est le même recto verso. Mais certains tisserands habiles, qui maîtrisant impeccablement la technique, réussissent un tour de force en créant une pièce qui sur chaque face montre un dessin différent. C’est surtout le cas dans le Hezar-jerib. Ce sont des kilims qui s’utilisent le plus fréquemment comme paroi de séparation dans un grand espace ou comme tenture.

La majorité des Hezar-jerib qu’il nous est donné de voir aujourd’hui est en fort bon état.

Les habitants du Mazandaran n’ont qu’une idée très imprécise lorsqu’on leur demande de dater les tissages qu’ils ont en leur possession. Ils savent seulement les avoir hérités de leurs parents ou grands-parents. Ce sont des objets qui se conservent précieusement dans les malles et ne voient la lumière du jour qu’à de rares occasions. Ces textiles raffinés faisaient partie de la dot des jeunes filles.

Le manque de références et de documents, nous oblige à nous en remettre à notre connaissance générales sur l’âge des tissus de ce genre.

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