Kirghiz

ref: 28718

5000 - 10000 EUR

165 x 325 cm
5' 4¹/₁" x 10' 7¹/₁"
Feutre
Asie Centrale, région de l'Amu Darya

Les couleurs des photos peuvent dévier de la réalité. Les fourchettes de prix ainsi que les mesures indiqué sur le site, sont indicatif et non contraignant. Il est possible que des tapis qui sont encore en ligne, ne sont plus disponible à la galerie.

 Les Kirghises sont des nomades des montagnards qui résident dans la région située entre le Turkestan Oriental et le Turkmenistan. Il semble qu’ils n’aient commencé à nouer des tapis que très tard, sans doute à partir du début du 19e siècle, voire un peu plus tôt, venus en contact avec les tribus Turkmènes . On distingue généralement les Kirghises de la montagne (Kirghises de Pamir, et Kara-Kirghises) des Kirghises Kazakh (un nom qui réfère au Kazakhstan et non pas aux Kazak du Caucase). La production est très limitée et jusqu’au milieu du 20e siècle, les tapis Kirghises étaient souvent désignés en Russie comme étant ‘une sorte de Caucase’ . Elle n’a jamais été soumise aux exigeances commerciales de l’occident et ne visait qu’une consommation locale. Des lignes sobres, la prépondérance de tons rouges et bleus, et des contrastes primaires caractérisent le travail des artisans kirghises.



Le feutre n’étant pas un tissage, il est généralement classé parmi les étoffes.

De fait, le feutre est composé de couches de fibres de laines trempées dans de l’eau qui fera usage de lubrifiant. Occasionnellement du savon est ajouté à cette composition.

La méthode la plus fréquente pour compresser la laine se fait à bras nus ou par piétinement. Une autre méthode consiste à enrouler le feutre autour d’un poteau, enserré de lanières qu’on fait ensuite tirer par un cheval. C’est une tradition qu’on retrouve principalement en Mongolie et en Chine occidentale.

Le procédé de fabrication peut être accéléré par un réchauffement.

La popularité du feutre est due à une fabrication facile et rapide ainsi qu’à la flexibilité de la matière. Il est aisé de le modeler à des fins utilitaires, telles que la fabrication de chapeaux ou de bottes. Des couches plus fines peuvent être utilisées afin de couvrir le sol ou le toit des tentes nomades.

Les motifs et les coloris peuvent être incorporés lors de la pression des laines, mais il arrive aussi que le dessin soit issu de diverses lamelles cousues sur l’étoffe de base.

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