Tabriz Petag
ref: 37828
10000-25000 EUR
Les couleurs des photos peuvent dévier de la réalité. Les fourchettes de prix ainsi que les mesures indiqué sur le site, sont indicatif et non contraignant. Il est possible que des tapis qui sont encore en ligne, ne sont plus disponible à la galerie.
La firme allemande Petag (initiales de Persische Teppiche Aktiengesellschaft ) fut érigée en 1911 à Berlin, même si quelques sources citent 1885.
Heinrich Jacoby apporta à partir des années 1920 un bénéfique soutien à cette entreprise qui avait installé un important atelier à Tabriz (nord-ouest de l’Iran).
Il s’agissait d’aller à contre-courant de la commercialisation des productions locales et des dégâts causés par de trop nombreuses commandes des pays d’occident. Petag entendait rendre ses lettres de noblesses aux tapis de la région. Les résultats ne se firent pas attendre: à l’aide de laines somptueuses et de colorants végétaux, d’anciens dessins classiques du 16ème et 17ème siècle furent ressuscités.
Les ateliers cessèrent leurs activités au cours des années ’40.
Heinrich Jacoby est une autorité incontestée en matière de tapis d’orient. En 1923 il publia Eine Sammlung orientalischer Teppiche, en 1949 ABC des echter Teppichs. Il contribua à la rédaction du titanesque ouvrage de référence de Arthur Upham Pope A Survey of Persian Art comprenant l’article de Jacoby qui s’intitule Materials used in the making of carpets.
Un missionnaire américain qui se trouvait à Tabriz en 1913 note ce qui suit à propos de l’entreprise PETAG :
“ Il s’est produit cette année quelque chose à Tabriz qui a de quoi réchauffer le coeur de ces pauvres gens. Un atelier de tapis a été ouvert par une entreprise allemande qui met au travail un grand nombres de personnes de la ville et des villages avoisinants. L’étrange son du sifflet à vapeur qui appelle les tisserands au travail et qui les libère aux heures du midi et le soir, est désormais familier. Et, mieux encore, ce bruit est entendu six jours sur sept, mais le septième jour n’est que silence, les portes demeurant closes tant aux employeurs qu’aux ouvriers afin de bénéficier d’une chrétienne journée de repos.”
Les tapis PETAG se reconnaissent au signe shintamani qui était tissé dans chaque tapis.
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